
Dans une correspondance adressée au directeur général de l’émigration et de l’immigration, Joseph Cianciulli, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bed-Ford Claude lui demande de prendre des dispositions afin d’interdire au premier ministre Ariel de quitter le pays par n’importe quel mesure que ce soit.
« Monsieur le directeur général, le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bed-Ford Claude vous présente ses compliments et vous requiert de passer les instructions nécessaires au service concerné pour que le sieur Ariel Henry, demeurant et domicilié à Port-au-Prince, identifié par son NIF : 003-147-929-5, soit interdit de quitter par voies aérienne, maritime ou terrestre le territoire national. », lit-on dans cette correspondance.
Cette décision serait motivée par l’implication présumée du première Ariel Henry dans l’assassinat du chef de l’Etat, le 7 juillet dernier.