Joverlein Moïse, le fils de l’ancien président haïtien, Jovenel Moïse, s’est dit inquiet de la libération des policiers suspectés dans le cadre de l’assassinat de son père. Intervenant sur les ondes de Radio Télé Métropole, à l’émission « Le Point », le fils de l’ex président n’est visiblement pas rassuré par cette décision du juge instructeur du dossier, Me Gary Orélien.
En début de semaine, les policiers Jacques Sincère, Cicéron Cadernier, Wilner Cangé et Edy Amazan ont été provisoirement libérés sur ordre du juge instructeur chargé de l’affaire. Constituant partie civile, Joverlein Moïse qui répondait aux questions de Wendell Théodore et de Jean Jul Désauguste a dit vouloir des explications ce qui a motivé cette décision du juge Orélien. À cet effet, il a fait savoir que ses avocats achemineront une correspondance au juge.
Le fils du défunt qui dit être impliqué jusqu’au cou pour l’obtention de justice pour son père croit que l’affaire doit avancer dans la bonne direction. Il s’est réjoui de l’arrestation de Mario Antonio Palacios Palacios au Panama, ce qu’il considère comme un atout majeur dans les démarches menant à des pistes claires concernant l’enquête.
Déjà six(6) mois après l’assassinat de Jovenel Moïse, Joverlein n’est pas satisfait du peu de pas fait dans cette quête de justice. Ainsi, il a déclaré qu’ils n’arrêteront pas de mettre la pression sur le gouvernement et le système judiciaire haïtiens dans le but de faire avancer l’enquête.
Plus loin, le fils du feu président assimile à une blague le fait que les colombiens arrêtés dans le cadre de cette affaire en Haïti ne sont jusque-là pas auditionnés. Joverlein Moïse veut que la communauté internationale soit au courant du fait que les dossiers n’avancent pas réellement en Haïti. Il réclame des garanties de la part des autorités concernées. À cela, pourra-t-il mettre la pression nécessaire pour forcer que lumière soit faite autour de l’assassinat Jovenel Moïse ?
Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT