COP26, jour 6: «Le changement climatique est bien là et nous finirons par en payer le prix»

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De Sydney à Paris en passant par Séoul, Londres ou Mexico, plus de 200 manifestations pour le climat étaient organisées samedi. A Glasgow, des dizaines de milliers de manifestants ont bravé les éléments.

Ce qu’il faut retenir :

  • Plus de 50 000 de personnes dans les rues de Glasgow

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi 6 novembre dans de grandes villes dans le monde et en particulier à Glasgow, pour réclamer la « justice climatique » . En Ecosse, ils ont bravé pluie diluvienne et rafales de vent pour exiger des dirigeants des actions face au dérèglement climatique qui menace l’humanité. Si Greta Thunberg n’a pas pris la parole, la militante pour la justice climatique ougandaise Vanessa Nakate a résumé l’injustice climatique en rappelant que l’Afrique était responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre mais qu’en Ouganda et dans les pays voisins, le réchauffement provoque déjà sécheresses, inondations catastrophiques et glissements de terrain meurtriers.

Au moins un millier de personnes se sont rassemblées à Londres devant la Banque d’Angleterre. A Sydney et à Melbourne, des manifestants déguisés en tas de charbon ou en Scott Morrison, le premier ministre australien, grand défenseur de l’industrie minière, ont dénoncé la COP26 comme étant « une comédie » et leur chef de gouvernement comme « une honte absolue ». En Corée du Sud, quelque 500 personnes ont défilé à travers les rues de la capitale Séoul. A Paris, plusieurs centaines de personnes ont défilé, accrochant devant la mairie de la capitale française une banderole « Inactifs à la COP26, mourant.e.s en 2050 ».

  • La moitié des terres des autochtones ne leur appartient pas

Les peuples autochtones de 24 pays, en Amérique latine mais aussi en Afrique centrale et en Asie subtropicale, possèdent seulement la moitié des forêts et des terres sur lesquelles ils vivent, souligne un rapport publié samedi par l’Initiative pour les droits et ressources, le Woodwell Climate Research Center et la, en marge de la COP26.

« Ils ont des droits juridiques sur (…) 447 millions d’hectares », une « insécurité [qui] rend les communautés et leurs terres bien plus vulnérables aux accaparements et pressions extérieurs », ajoutent les auteurs de cette étude.

Selon un rapport de la FAO rendu public au printemps, environ 80 % de la biodiversité mondiale se trouvent aujourd’hui sur des territoires habités par des peuples autochtones, avec par exemple un taux de déforestation en Amérique latine et aux Caraïbes bien inférieur sur les terres où les gouvernements leur ont reconnu des droits territoriaux collectifs.

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