Les contacts douteux de Jean-Charles Moïse, seraient la cause de l’annulation de son visa.

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Selon un article publié par le journal américain « Miami Hérald » la revocation du visa du leader de la plateforme Pitit Dessaline serait liée à ses accointances avec des leaders de gauche de l’Amérique Latine, dont Nicolas Maduro, considérés comme des ennemis des Etats-Unis.

Aussi, Jean Moise aurait visité, lors de ses récents voyages, des un chef d’un cartel de la drogue vénézuélien, a révélé le journal.

Des agents de la migration américaine ont trouvé des «contacts douteux» de l’ancien sénateur et des photos de lui avec des membres clés du régime vénézuélien.

La saga de Jean-Charles Moïse, a commencé lundi lors de son arrivée à Miami avec les membres d’une délégation haïtienne qui l’avait accompagné pendant le week-end au Nigeria.

Alors qu’ils transitaient par l’aéroport international de Miami, l’ex-parlementaire a été approché par des agents des douanes et de la protection des frontières des États-Unis et emmené dans ce qu’il a décrit comme une chambre glaciale pour interrogatoire. Là, il a été interrogé sur la visite au Nigeria et sur une visite avec le dirigeant vénézuélien Nicolás Maduro, a-t-il déclaré.

Des sources proches de l’incident ont déclaré que pendant sa détention, le téléphone intelligent de Jean-CharlesMoïse avait été vérifié par des agents après qu’il avait tenté de le leur cacher.

Lors du contrôle, ils ont trouvé des « contacts douteux » et des photos de lui avec des membres clés du régime vénézuélien.

Ses photos et ses contacts n’ont pas aidé sa cause. Parmi les images dénichées sur son portable, se trouvait une photo prise avec Carolys Helena Pérez González, une ancienne ministre vénézuélienne des Femmes et de l’Égalité des genres dans le gouvernement de Maduro qui sert souvent de dépanneur et de lien entre le régime vénézuélien et ses contacts en Haïti.

Selon le Miami Herald qui cite une source, Pérez a organisé une rencontre en juin à Caracas entre Moïse et Cabello, le présumé chef du cartel de drogue vénézuélien.

Les États-Unis pensent que Cabello et Maduro dirigent le soi-disant Suns Cartel, une organisation qui implique des hauts fonctionnaires du régime et qui contrôle le trafic de drogue au Venezuela.

En mars 2020, le ministère américain de la Justice a inculpé Maduro, Cabello et 13 autres responsables gouvernementaux de trafic de drogue et a placé d’importantes primes sur leurs têtes.

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