Port-au-Prince et plusieurs villes de provinces ont connu une journée quasi-paralysée ce lundi 25 Octobre 2021. La première des trois jours de grève annoncée par des syndicats de transport, pour dénoncer la recrudescence des actes d’insécurité, des cas du kidnapping et la pénurie du carburant que connait le pays depuis quelques temps, a été suivie totalement.
Depuis la réouverture des classes pour l’année académiques 2021- 2022, pas une semaine passée sans que les activités scolaires ne soient perturbées.
Ajouter à cela, le dysfonctionnement du transport en commun, du grand commerce et des banques commerciales.
L’opération « » fêmen peyi » » initiée par des organisations syndicales du transport public a connu un grand succès pour ce premier jour.
Aux Gonaives, des automobilistes ont defilé dans certaines rues de la ville, pour reclamer du gouvernement des mesures adéquates afin que les pompes á essence soient approvisionées en carburant. Ils ont bloqué l’accès à l’entrée sud de la ville en érigeant des barricades.
Des riverains ont par ailleurs, descendu dans les rues pour exiger de l’Etat des mesures drastiques pour combattre l’insécurité.
Au Cap Haitien, à Jacmel à Miragoâne, aux Cayes des barricades de pneus enfflamés ont été dressées sur la chaussée, selon ce qu’ont rapporté des sources concordantes.
Á Port-au-Prince les rues ont été désertes.. L’école, le grand commerce sont restés fermés.
Soulignons que de très tôt dans la matinée, des tirs sporadiques ont raisonné dans certains quartiers de la capitale. Comme à Delmas 32, au Bas de Delmas, au Bel- Air et à Cité soleil entre autres…
Yves Eloi